Für ein positives Leben ohne Alkohol.

sober moi

Maintenant, c’est en français…

Titelbild mit französischer collage

Photo Flagge: Rafael Garcin // unsplash, Photo Croissant: Olga Serjantu // unsplash, Photo Trauben und Käse: Jez Timms // unsplash, Photo Eifelturm: Lawless Capture // unsplash

Il y a quelques mois, j’ai reçu une demande pour savoir si j’avais envie de faire traduire quelques-uns des textes de mon blog en français. Elle provenait d’une de mes lectrices. Elle s’appelle Christine, et avec Antoine, elle a été touchée par le contenu de mes textes. Christine est (haute) sensible et vit à Potsdam. Antoine est aussi (haute) sensible et il a bu trop d’alcool pendant de nombreuses années. Il vit à Paris. Lorsque j’ai créé ce blog en novembre 2021, je savais que j’allais me positionner sur un créneau vide, celui du combo addiction/(hyper)sensibilité. Aujourd’hui, je n’en suis parfois plus si sûre, mais nous en reparlerons ailleurs.

                Il est vrai que, malheureusement, à ce jour, il n’existe pas de véritable mouvement #sobre en France. Je sais par mon amie sober Halka, qui vit en Normandie, qu’il n’existe en France que les Alcooliques Anonymes (AA), mais rien de plus. Il semblerait qu’en France, on vous regarde encore plus de travers qu’en Allemagne quand vous dites que vous ne buvez pas d’alcool. Cela doit être dû à l’image du vin rouge. Personnellement, j’associe aussi le vin rouge à la France. C’est une image fixe qui s’est installée chez moi, à savoir que le vin rouge est un bien culturel. Je ne sais pas à 100 % d’où cela vient. Peut-être que le vin rouge était déjà évoqué dans nos manuels scolaires de français et que c’est pour cette raison qu’il est resté lié dans mon cerveau avec la France ? Je ne sais pas. Mais pour moi, la France est synonyme de fromages, de camemberts, de raisins, de tour Eiffel, de baguettes, de croissants, de mer et de vin rouge.

                C’est pourquoi j’ai accepté ce projet de faire traduire mes textes en français. Ils seront publiés dans une sous-rubrique intitulée „sober moi“ sur le blog. C’est en effet très dommage que lorsqu’on on vit en France et que l’on choisit de vivre libre et abstinent, il n’y ait personne, à part les AAs, avec qui se connecter. Il manque une grande diversité dans ce domaine. En effet, devenir sobre et surtout le rester fonctionne à mon avis beaucoup plus facilement par l’échange avec des personnes partageant les mêmes idées.

Comme je ne parle plus très bien le français et que je ne vis pas dans le pays, j’ai demandé à Halka si elle voulait être la personne de référence pour ce projet en France. Elle a tout de suite accepté. De plus, elle tient le compte francophone sober_moi sur Instagram ou elle y relate sa vie sans alcool en France. C’est pourquoi je vais également citer ma sous-catégorie française à cet endroit. Je mets le lien de son compte ici:

Lien Instagram: https://www.instagram.com/sober_moi/

Je suis donc très heureuse qu’un petit groupe de travail bénévole se soit formé autour de mon blog. En effet, il y a aussi la mère d’Antoine qui relie toujours les textes avant que nous les publions ici. Dans les semaines à venir, j’aimerais aussi essayer de mettre en place un lien de donation, afin que chacun puisse faire un don au groupe de travail, s’il le souhaite. Tant qu’il n’est pas encore en place, vous pouvez envoyer de l’argent via ma page „Soutenir„. Je le transmettrai ensuite au groupe de travail. Je vous le promets.

                Lorsque j’ai créé le blog il y a environ deux ans, je n’aurais jamais pensé que mes textes seraient un jour traduits en français. Je trouve ça tellement bizarre. C’est tellement gratifiant de savoir qu’il y a là-bas quelques personnes que mes contenus sur le mouvement sober aident.

                Etant moi-même multiculturelle par ma famille d’origine, il est donc plus que logique que mon blog suive le mouvement. De plus, j’ADORE la langue française. Si un jour j’avais plus de temps, c’est la première langue que je rafraîchirais dans ma mémoire ! Je trouve qu’elle sonne si bien, beaucoup plus douce que l’espagnol par exemple. Et saviez-vous que le Vietnam était autrefois une colonie française ? Cela s’appelait l’Indochine. Mes grands-parents étaient professeurs de français et ma mère parle couramment cette langue, c’est pour cela qu’elle n’a jamais été difficile pour moi à l’école et c’est pourquoi j’ai étudié le français à l’école jusqu’au baccalauréat. Au cours des deux dernières décennies, j’ai simplement été très souvent en contact avec des hispanophones, si bien qu’aujourd’hui, seuls des mots espagnols sortent de ma bouche lorsque j’essaie de parler français. Mais peut-être que cela va changer prochainement… Ceci n’est qu’une petite annonce pour que vous ne soyez pas étonnés de voir apparaître prochainement des textes en français sur mon blog. Christine a imaginé ce projet comme une mesure thérapeutique pour Antoine. Apparemment, traduire mes textes l’aide à rester sobre.

                Sinon, rien ne change ici.

                Si cela vous intéresse de savoir combien nous, les Allemands, buvons en comparaison internationale, j’ai trouvé un bon aperçu sur Wikipédia: l’Allemagne y est classée 5e en terme de consommation d’alcool pur par habitant, devant les Français, qui sont 11e. Le tableau se base sur le Global status report on alcohol and health de l’Organisation mondiale de la santé de 2018, consulté le 02 août 2023 (en anglais). J’ai téléchargé le PDF en entier. Vous trouverez les chiffres du tableau à partir de la page 161.